Gallus

Publié le 23 Janvier 2007

coq girouette

Jésus sortit pour se rendre comme d'habitude au mont des oliviers et ses disciples le suivirent. Arrivé là, il leur dit : "Priez, pour ne pas entrer en tentation". Luc 22, 39-41  

Le "Dictionnaire d’Archéologie Chrétienne" cite une ampoule en terre cuite des premiers siècles du Christianisme, sur laquelle on peut voir la Vierge Marie présentant son Fils nouveau-né à quelque personnage placé devant elle; au-dessus un coq bat des ailes et chante; à leurs pieds est un autre coq.

  Le symbole est net: l’avènement de Jésus est pour le monde, au moral, ce qu’est l’apparition matinale du soleil, matériellement, pour la terre, apparition que chantent les coqs. La symbolique chrétienne ne s’est pas contentée de voir dans le coq l’emblème du Christ ou de l’associer à l’avènement du Messie. Elle l’a également uni à la Résurrection. N’est-ce pas à l’aube pascale que le miracle s’est accompli, c’est-à-dire au moment où retentit le chant du coq qui veille pour être le premier à annoncer l'apparition des lueurs du jour renaissant ? Les lampes chrétiennes, décorées d’un coq porteur de palme, lui donnent l’insigne honneur de rappeler le Christ ressuscité.

  

Ce qui semble plus évident, après tous les symboles du coq dans l’emblématique chrétienne et les allusions poétiques ou mystiques des premiers chantres et orateurs du christianisme,  c’est que le coq, haut placé, rappelle le Christ protecteur vigilant et défenseur de ses enfants, engagés dans la lutte contre le mal dont ils doivent sortir vainqueurs. Le coq girouette toujours face au vent, est le Christ.

 Le chant du coq devient la voix du Christ.  

Rédigé par Francois

Publié dans #Bestiaire

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