Maximilien Kolbe - Auschwitz -7/7

Publié le 10 Décembre 2007

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Le fonctionnement du camp était assuré par des SS aidés par des criminels détenus de droit commun appelés kapos dont le sadisme était sans limite. Le régime alimentaire sévère et les travaux forcés épuisaient les hommes. Puis ce fut  l’entrée en fonction des chambres à gaz dès juillet 1941.

 

Pour les SS,  prêtres et juifs étaient voués à la même race et donc à la même extermination. 
Maximilien Kolbe ne se plaignait jamais. Dans des conditions effroyables il dut subir les tortures de kapos mais cherchait toujours à remonter le moral aux prisonniers.

De nombreux prisonniers furent attirés par celui qui osait parler de l’Immaculée dans l’enfer d’Auschwitz où il y avait des espions même dans les prisonniers et où en général la seule règle de vie était le chacun pour soi. Père Kolbe ne s’épargna en rien : il prêchait, parlait confessait, partageant tout. Les  médecins et infirmières étaient aussi impressionnés par l’attitude du père Kolbe et son don de soi.

 

Deux mois après son entré dans Auschwitz Maximilen Kolbe fut transféré au bloc 14 dit des invalides. Deux détenus avaient réussis à fuir durant l’été et il fallait que des prisonniers en payent le prix. Maximilien Kolbe prit courageusement la place d’un des dix prisonniers, le père de famille Francis Gajowniczek, lesquels devaient mourir de faim en représailles.

Les prisonniers retenus furent conduits dans le block 11 « le bunker des exécutions » ou les SS interrogeaient les prisonniers. Ils y entrèrent nus et c’est là où Maximilien Kolbe passa les derniers jours de sa vie tel une source de lumière dans ces geôles ténébreuses où l’air était irrespirable. Le père Kolbe apaisait et savait consoler les condamnés avec qui il partageait les cellules. Chaque jour les chants et prières se propageaient de cellule en cellule et se mêlaient aux gémissements des agonisants. Deux semaines s’écoulèrent et les prisonniers mourraient progressivement. Les quelques survivants dont le père Kolbe furent achevés par une injection d’acide carbonique faite par une piqûre dans la veine du bras gauche. Le père Kolbe toujours en prière tendit son bras puis piqué, il mourut sereinement. Son corps fut brûlé comme celui de ses compagnons d’agonie.

 

Pour tous son acte fut le point culminant de l’amour qu’il portait à son prochain. Dans le désespérant univers d’Auschwitz, ce geste lumineux fut perçu comme une explosion de lumière, la preuve de l’existence d’une humanité noble et authentique contre laquelle les tortionnaires et bourreaux ne peuvent avoir prise.

Rédigé par Francois

Publié dans #Immaculée

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